lundi 16 juin 2008

The Mail Man Doesn't Deliver On Sundays

"The Mail Man Doesn't Deliver On Sundays", titre étonnant me direz-vous. Explication.

Nous sommes en Juin 1997, le Utah de Karl Malone affronte les Bulls du grand Michael Jordan, en finale du championnat américain de basket (NBA). Les Bulls sont champion en titre, possède dans leur rang le plus grand basketteur de tout les temps, et sont presque invincibles depuis 4 ans. En face, la merveilleuse doublette Malone-Stockton, qui a déjà fait flancher les Rockets en finale de conférence, espère bien faire craquer les Bulls qui ont terminé la saison régulière avec un bilan invraisemblable: 69 victoires pour 13 défaites.
Malone, surnommé "the Mailman" depuis l'université, à cause de sa régularité au shoot, fait parti des plus grands joueurs de tout les temps, après 19 saisons au plus au niveau, il deviendra même le 2e meilleur marqueur de l'Histoire de la NBA (derrière Abdul-Jabbar).
Le premier match de cette finale se déroule un dimanche, les trois premiers quart temps sont extrêmement serré, on entre dans le money time, il ne reste qu’une poignée de secondes, les deux équipes sont à égalité 82-82, après deux shoot incroyable à 3 points de Stockton et Pippen, dans l’United Center, l’antre des Bulls, citadelle inviolée après 82 matchs de saison régulière et 13 lors des playoff. Le MVP des Jazz se présente sur la ligne des lancers francs, après une faute bête de Rodman, il sait que si il rentre ses deux lancers francs, le Game 1 a très peu de chance de leur échapper, et grâce à cela, ils reprendront l’avantage du terrain, chose fondamentale lors d’une finale. Malone s’avance, ballon en main, Pippen s’approche et lui glisse à l’oreille : « Just remember, The mail man doesn't deliver on Sundays, Karl ». Le facteur manque ses deux lancers, Phil Jackson, l’entraîneur des Bulls, prend un temps mort, la suite fera entrer un peu plus Michael Jordan dans l’histoire. Le système mis en place par le coach est simple, il reste 7,5 secondes, le ballon doit arriver à Jordan. La touche est réalisée, MJ sort de la raquette et échappe au marquage de Brian Russell, le ballon arrive à lui, 4 dribbles pour fixer le défenseur, un pas sur le coté, un dribble, plus qu’une seconde, Jordan saute en arrière et lâche le ballon, la main de Russell est trop loin pour un éventuel contre… Le buzzer résonne dans la salle, et le ballon rentre dans le panier, victoire des Bulls 84-82 dans une ambiance de folie, tout les joueurs se ruent sur le plus grand joueur de tout les temps, qui les a, une nouvelle fois, sauvé. Chicago 1-0 Utah, les Bulls remporteront la finale 4-2 pour la deuxième année consécutive, et Jordan sera bien évidemment élu MVP des Finals.

Voici les deux dernières minutes, de ce match de légende

Je déteste les fins …

Je crois que le dicton « Toutes les bonnes choses ont une fin » n’a jamais eu autant de sens qu’aujourd’hui, ou en tout cas en ce moment… Mais qu’est-ce que ça fait mal…

- Ces secondes, minutes et heures qui passent après avoir achevé un livre extraordinaire. Ces instants où l’on se sent d’un coup seul et qui marque la fin du « rêve » : le retour à la réalité...
- Ce moment où je lui ai tourné le dos, où j’ai essayé de poser un pied devant l’autre sans me retourner mais où j’avais l’impression que l’on m’avait arraché le cœur… J’errai seul, l’esprit totalement déconnecter de la réalité, comme si je venais de me réveiller après un magnifique rêve
- Quand l’espoir disparaît totalement, quelque soit la situation…
- Fin de la année, absence d’activité, j’apprécie guère les premiers jours de vacances, il y a tellement de choses que je voudrais faire, de personnes que j’aimerais voir, et revoir, cependant, j’ai toujours du mal à entreprendre des choses une fois que j’ai du temps
- Etc…